Gaspard D’Hoop poursuit des études d’ingénieur civil en électricité à Mons. Les énergies renouvelables l’intéressent particulièrement…pourquoi pas dans les pays en développement ?
Quand on a des parents dans la communication, plutôt littéraires, cela ne coule pas de source de se lancer dans des études où les sciences dominent et où il faut avoir la bosse des maths! Mais Gaspard l’a fait…et son frère s’apprête à suivre ses traces! Étudiant en 3e Bac à la Faculté Polytechnique de Mons, il sera bientôt ingénieur civil en électricité. « C’est quelque chose qui est venu assez tôt dans ma tête. D’abord parce que j’ai toujours aimé les sciences, leur logique, le fait que tout se tient très fort; ensuite parce que j’avais envie d’avoir un métier assez polyvalent, et j’ai vite compris qu’ingénieur était un des métiers qui me permettait de moins me restreindre. Et clairement, après 3 années d’études, c’est tout à fait ce que j’attendais! J’aime beaucoup le côté pluridisciplinaire de la formation…mais, c’est peut-être bizarre, je me réjouis déjà que mes études se terminent pour pouvoir partir! »
Travailler dans le renouvelable
Car le grand rêve de Gaspard, c’est de partir à l’étranger, de visiter de nombreux pays et de travailler à l’autre bout du monde. « En suivant les cours, j’ai trouvé que tout ce qui était lié à l’énergie me parlait beaucoup. J’ai donc choisi cette option pour l’an prochain, j’aimerais bien lui donner une couleur « renouvelable ». Au 2e semestre, je pars en Erasmus à Turin, et j’ai choisi des cours qui allaient dans ce sens. J’aimerais travailler dans l’humanitaire, pourquoi pas participer à la création de nouveaux réseaux électriques dans les pays en développement. »
Si les ingénieurs sont très demandés dans tous les domaines, c’est bien sûr également le cas de l’humanitaire; Gaspard s’est déjà renseigné, notamment auprès de l’association Electriciens sans frontières, où il aimerait éventuellement faire un stage, ou encore chez Total qui prévoit d’implanter plusieurs centrales solaires en Afrique.
Partir en Afrique, pour Gaspard, ce n’est pas une idée en l’air. Il a déjà effectué 2 séjours au Burkina Faso, l’un avec sa famille au cours duquel il a rencontré des jeunes qui faisaient de la musique, du théâtre et du slam; l’autre en montant un projet soutenu par le Bureau International de la Jeunesse : amateur de musique lui aussi, il a eu envie, avec des copains d’ici, de monter un spectacle avec les jeunes rencontrés là-bas sur le thème de l’immigration. L’an dernier, en pleine année Mons 2015, les Burkinabés sont venus à leur tour en Belgique et ensemble, ils ont joué un spectacle aux « Jardins suspendus ».
Au Pass, avoir une vue d’ensemble sur les sciences
Enfant de la région, Gaspard a beaucoup fréquenté le Pass quand il était petit. Avec ses parents, ses amis, son école. « Quelques expositions m’ont marqué, comme celle sur la génétique où on pouvait découvrir le génome humain et faire des tests pour se connaître mieux. Ou encore l’expo Antarctique, que l’on visitait avec des patins. Cela faisait un peu peur par rapport à la fonte des glaces, c’était un peu alarmiste, mais c’était très intéressant, et en même temps c’était chouette cette idée de visiter une exposition en rollers! Ce que j’en retiens, c’est ce côté participatif, cet aspect ludique qui permet aux enfants de se donner une idée de ce que c’est la science, d’avoir une vue d’ensemble, sans que ce soit rébarbatif et sans termes trop compliqués. » Bien sûr, le studio télé, le chantier-garage et l’expo Sport restent les incontournables!
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