Diplômé d’un master en sciences de gestion et heureux papa de deux enfants, Arnaud De Coster est le Directeur Communication et Marketing du Pass. A travers 10 objets qui le représentent, il évoque son quotidien, ses responsabilités et sa volonté d’entreprendre.
01. GSM
Partenaire du quotidien, le GSM est pour moi un outil formidable. Il est à la fois un symbole de connectivité et un symbole d’échange – de mails, mais surtout d’échange d’idées entre différents interlocuteurs. En tant que Directeur du Département Communication et Marketing, mon téléphone sonne souvent. Sur une journée, je suis en contact avec beaucoup de personnes, que ce soit pour des besoins internes (mes collègues) ou externes (presse, prestataires, fournisseurs, visiteurs…). L’objet me permet à la fois de rester accessible aux gens mais aussi d’avoir un accès direct à certains fichiers, à internet… ce qui est indispensable quand je suis à l’extérieur du bureau ou en réunion.
02. LA SOURIS ET ORDINATEUR
Dans la même logique, la souris – et à travers elle l’ordinateur portable – symbolise une ouverture sur le monde. À l’heure du digitale, ne pas pouvoir exploiter la puissance des outils numériques et technologiques, que ce soit dans la création de contenu ou dans l’échange de données, est un frein à la fonction de communicant. D’ailleurs, la première chose que je fais en arrivant sur mon poste de travail le matin, c’est allumer mon ordinateur et à partir de là, la journée commence.
Communicant, c’est aussi un métier qui impose d’être attentif et extrêmement curieux vu que nous nous adressons au monde extérieur – là, internet est une ressource inestimable. On ne peut pas vivre en vase clos, on doit être à l’écoute, à l’affût de ce qui se passe dans différents domaines : économique, social, politique, technologique… pour être capable à un moment précis de jongler avec des outils, des tendances, des opinions, des marchés… qui nous permettent d’apporter une justesse, une cohérence dans la solution que l’on propose.
03. CARNET ET STYLO
Ces deux objets représentent mon côté traditionnel voire « traditionnaliste ». Actuellement avec l’avènement des tablettes, ça devient de plus en plus rare d’écrire au stylo. Pour ma part, je trouve qu’il y a un côté très doux dans l’écriture, c’est presque suave quand tu effleures le papier et que, par le simple fait d’écrire, tu laisses une trace…En parallèle, écrire permet aussi d’intellectualiser une information reçue, à la fois dans la manière dont tu le décodes et également par la synthèse que tu en fais. Parfois, l’écriture est le point de départ de grands projets… Les meilleures idées n’ont-elles pas été inscrites un jour sur un bout de papier ? Alors pourquoi changer ?
04. SERIE MAD MEN
Je suis littéralement tombé amoureux de cette série pour deux raisons :
La première raison, qui fait directement écho à ma fonction, c’est parce que la série retrace l’évolution d’une agence de communication dans les années 60.
La seconde raison, c’est pour le côté « esthétique » de la série. Les producteurs ont réussi à reproduire assez fidèlement, jusque dans les plus petits accessoires, une période de l’histoire américaine qui est assez emblématique. À travers la vie des personnages ou les stratégies publicitaires développées par l’équipe de « Don Draper » – soit dit en passant, un personnage central de cette production… la série évoque des faits sociaux et des événements socio-économiques qui ont été déterminants dans l’histoire de l’Amérique tels que les droits et l’émancipation de la communauté noire, la guerre du Vietnam, la place de la femme dans la société… C’est intéressant d’une part et interpellant de l’autre, de voir qu’en 1960 ces combats étaient réels et loin d’être gagnés!
05. SPRAY NICORETTE MENTHOL
Etre Directeur Communication et Marketing, cela implique parfois d’être confrontés à des situations de stress liées à des deadlines, à des enjeux importants associés aux actions qu’on mène, notamment lorsqu’on traite des matières structurelles qui font appel aux relations que le Pass entretient avec les autres institutions ou avec le monde politique. Du coup, même si j’essaye d’arrêter de fumer – et que la nicotine en spray, couplée aux bonbons à la menthe aide parfois – je n’ai pas encore trouvé une méthode efficace pour me défaire du tabac.
06. CARTE DE VISITE
Incontournable dans le milieu professionnel, la carte de visite est pour moi un symbole et trahit, une fois de plus, mon côté parfois « conservateur ». Alors qu’on retrouve aujourd’hui de plus en plus d’applications qui « digitalisent » la carte de visite, intègrent un QR code qui renvoie directement au profil Linkedin du détenteur, je reste très attaché à la version papier du support. Pour moi, remettre une carte de visite, c’est franchir une étape, un premier pas vis-à-vis de la personne qui est en face de toi et qui te la remet. Échanger une carte de visite, c’est montrer qu’on est d’accord qu’il y ait un lien, une relation qui se crée entre deux personnes, ou en tout cas un suivi qui peut être effectué. Je conserve une belle collection de cartes de visite et parfois, lorsque je les parcoure, je me rappelle des moments de ma carrière, des rencontres, des projets, parfois même des succès, des déceptions ou des échecs… c’est toujours un moment particulier où je me fais un petit flashback. En plus, certaines sont originales alors c’est toujours comique de les observer et de les garder.
La carte de visite, c’est aussi l’« objet-témoin » d’un parcours professionnel. Dès le départ, j’ai toujours voulu travailler dans le monde de l’entreprise, de l’économie, du management – concept encore abstrait à l’époque où j’ai débuté mes études. J’ai donc suivi un master en sciences de gestion avec une orientation finance et gestion des ressources humaines. J’ai rapidement débuté ma carrière dans le « business development » majoritairement pour le secteur des technologies de l’information. Il faut savoir qu’en tant que commercial, tu n’as pas toujours ton mot à dire sur les supports de communication ou sur la stratégie marketing globale. Même si tu fais remonter un feedback de terrain, le temps que tout se mette en place tu passes parfois à côté de certaines opportunités pour pallier le décalage entre la perception sur le terrain et l’image que l’entreprise veut défendre.
« Quand tu travailles dans une société en tant que commercial tu dois t’inscrire dans la stratégie définie par le département marketing, et parfois tu la subis. »
Après plusieurs années passées en tant que commercial, je me suis lancé un nouveau défi, celui de devenir consultant indépendant en marketing . Lorsque tu n’as aucune expérience dans le domaine du marketing pur, obtenir un poste dans un département marketing c’est toujours compliqué. Le passage par la case indépendant était donc fondamentale. Etre indépendant ça implique deux choses : liberté d’action et liberté d’apprentissage. Liberté d’action parce que c’est à toi de prendre ton destin en main, à définir une offre, à rencontrer des clients potentiels, à les convaincre et, pour les premiers d’entre eux, à réaliser une mission parfaite. La liberté d’apprentissage, parce que tu as la possibilité de pouvoir continuer à te former dans les domaines du marketing, un domaine très vaste et pour lequel la partie commerciale, le « Sales development », n’est plus qu’un élément.
Aujourd’hui être responsable marketing du Pass, c’est pour moi l’opportunité de passer de la chaise d’exécuteur, de prestataire à celle de décisionnaire, de celui qui définit la vision et la stratégie. Dans cette posture ce qui est formidable c’est d’avoir l’autonomie nécessaire pour prendre des initiatives et de les mettre en œuvre. Le département marketing et communication a aussi un rôle-clé dans l’entreprise. Il ne s’agit pas seulement d’analyser les attentes du marché mais aussi de pouvoir soutenir les autres départements, les aider à atteindre leurs objectifs respectifs. Au-delà de ça, il faut promouvoir les savoir-faire, l’institution dans son ensemble, ses offres, son patrimoine, auprès de différents publics cibles et répondre aux besoins des clients.
Pour cette fonction, le Pass est un excellent « business case ». Il y a trois ans, quand j’ai repris la direction du département, l’image et la notoriété n’étaient pas celles que nous connaissons à présent. Ma première mission, mon premier objectif était donc de modifier la perception du marché par rapport à l’offre, aux produits proposés et au Pass dans son ensemble.
07. PHOTO ENFANTS
Heureux papa de deux enfants, un fils, Livio et une fille, Mado, mes enfants et mon épouse sont pour moi des piliers. Le rôle de parent me permet de relativiser certaines choses, dont le travail. La vie est faite de succès, d’échecs, de moments moins heureux, mais ce qui compte pour moi c’est d’arriver à trouver le juste équilibre entre l’univers professionnel et familial.
08. MAGAZINES SPECIALISES
L’intérêt que je porte aux magazines spécialisés est double. Premièrement, ils permettent de découvrir l’évolution de certains secteurs, entreprises, personnes ou profils professionnels et derrière ces profils, de percevoir les innovations et les stratégies mises en œuvre.
Deuxièmement, lire ce type de presse, c’est aussi prendre le temps de faire une pause par rapport aux contraintes associées à son propre métier. Il s’agit d’une ouverture sur le monde extérieur qui est une source d’inspiration supplémentaire. Les différents cas exposés témoignent qu’il est toujours possible de faire les choses différemment, de faire de nouvelles choses et d’aborder les problématiques par un axe différent.
09. BARRE CÉRÉALE
La barre céréale illustre mon côté gourmand ! Vers 10h00 et 16h00 mon ventre crie famine. Plutôt que de me jeter sur les bonbons à la menthe, j’essaye de consommer un en-cas sain à base de graines, fruits secs et autres… On peut d’ailleurs remercier les végétariens et vegans qui ont poussé les industriels à développer des en-cas qui contiennent moins de sucre et graisse et nous rendent moins coupables de cette petite faiblesse.
10. MONTRE
La montre, c’est plus pour l’esthétique que pour sa fonctionnalité.
La montre exprime également une référence au temps, à l’avenir. Dans quelques années, j’aimerais évoluer dans ma carrière, faire autre chose, soit au sein du Pass lui-même, soit à l’extérieur, mais toujours avec en filigrane le côté entrepreneurial et l’envie de développer. De manière générale, la partie la plus sympa dans mon travail, c’est d’émettre un avis, qu’il soit apprécié et pris en considération et que ça débouche sur une concrétisation, aussi simple soit-elle. C’est ça qui me motive, que je trouve intéressant dans mon métier, c’est de participer à la vie d’une entreprise et concrétiser des éléments qui vont favoriser son développement.
Découvrez aussi les objets préférés de :
- Soufiane Achab, agent d’accueil au Pass;
- Nathalie Cimino, muséographe au Pass;
- Claire Bortolin, attachée de communication au Pass;
- Séverine Verdeyen, animatrice au Pass
A venir, dans la même rubrique : David Waterlot, membre de l’équipe Event du Pass;
Pas de commentaires !
Il n'y a pas encore de commentaires mais vous pouvez être le premier à en faire.