Ce jeudi matin, au terme d’un périple de 6272 km au-dessus de l’océan, l’avion Solar Impulse a atterri à Séville, 3 jours après avoir décollé de New York. Retour sur un exploit…solaire!

Nous avons entrepris il y a un peu plus d’un an de vous raconter l’aventure du Solar Impulse, cet avion fonctionnant uniquement grâce à l’énergie du soleil et co-piloté par Bertrand Piccard et André Borschberg, qui veulent ainsi sensibiliser aux enjeux de l’énergie aux 4 coins de la planète. Une aventure riche en défis technologiques et humains, comme nous vous l’expliquions à travers 3 articles précédents.

http://blog.pass.be/sciences/le-solar-impulse-sapprete-faire-le-tour-du-monde/

http://blog.pass.be/sciences/carnet-de-route-de-lavion-solaire/

http://blog.pass.be/sciences/le-defi-du-pacifique-pour-solar-impulse/

La traversée de l’Atlantique : l’exploit de Solar Impulse 2

ça y est, ils l’ont fait! Après avoir dû interrompre la traversée du Pacifique, l’été dernier, en raison de problèmes techniques, l’équipe est repartie de plus belle au printemps de cette année et a rallié les Etats-Unis où elle a effectué plusieurs étapes d’Ouest en Est : Hawaï – San Francisco – Phoenix – Dayton – Pennsylvanie – New York. Les terres ainsi survolées, le moment était venu de se lancer à nouveau au-dessus de l’océan… Après 3 jours de vol au-dessus de l’Atlantique – pionnier à sa façon comme Charles Lindbergh le fut en 1927 -, Bertrand Piccard a atterri à Séville le 23 juin au matin. Une expérience magique, ainsi qu’il l’a confié au micro d’Europe 1 à son arrivée. 3 jours, 3 nuits, seul au-dessus de l’océan, à une vitesse variant entre 70 et 100 km selon le vent…

Le tour du monde est donc presque bouclé. Il reste 2 étapes aux 2 hommes : l’une qui les emmènera en Egypte, et la dernière au point de départ du 9 mars 2015, les Emirats arabes.

Un exploit qui sonne aussi comme un acte de foi en la créativité humaine pour sortir de l’impasse énergétique de la société actuelle, un peu comme l’esprit du film « Ensemble! ».