En mer ou en montagne, lors d’un accident industriel ou d’une défaillance cardiaque, le drone s’avère un outil souple et rapide pour sauver des vies. Entre autres qualités.

dronesEn quelques années, les drones ont envahi l’espace aérien. Les multiples possibilités qu’offrent ces petits engins volants n’ont échappé à aucun secteur de la société. Au départ considérés comme des jouets pour les plus jeunes ou comme outils géniaux de prises de vues inédites pour les amateurs de photos et de vidéos, les drones dépassent aujourd’hui largement ces utilisations basiques. L’armée qui les a utilisés la première, la police pour « patrouiller » lors d’événements de masse, les accidents de la route ou les opérations de recherches, les entreprises qui surveillent ainsi leurs installations à moindre coût, les assurances qui enrichissent les dossiers des sinistres avec des vidéos aériennes, les agriculteurs qui inspectent l’évolution de leurs cultures, les entreprises de livraisons de colis…

La liste serait trop longue et de toutes façons non exhaustive puisque de nouveaux usages se créent régulièrement.

Helper drone, drone sauve des vies en mer

Dans cet article, faisons un focus sur l’utilisation des drones pour sauver des vies. Avec la société française Helper drone, d’abord : elle a mis au point un drone qui allie les outils de navigation (GPS),  la haute résolution de la vidéo permettant de repérer une personne en difficulté en mer et la possibilité de larguer une bouée autogonflable pour les premiers secours. Le drone devient ainsi un assistant de première ligne pour le sauvetage côtier.

 

En suisse, chiens + drone = efficacité

Dans les montagnes Suisses, où chaque année 3000 personnes sont portées disparues, l’organisation Redog mène désormais ses opérations de recherche à la fois avec des chiens et des drones.Tandis que les animaux fouillent les forêts, les drones de la Fédération suisse des drones civils (FSDC), munis de caméras thermiques, fournissent des images vues du ciel des terrains étendus ou escarpés.

Drones et autres technologies au service de la gestion de crise

Ce reportage relate l’exercice grandeur nature réalisé par des équipes de secours de plusieurs pays européens. L’exemple pris ici est celui d’une pollution toxique transfrontalière à grande échelle. Les drones y apportent des informations capitales de façon rapide; celles-ci sont relayées par différents supports technologiques –  cartographie, modèles 3D, communications, logiciels d’aide à la gestion – , ce qui permet d’accélérer la mise en place du plan de secours.

 

Défibrillateur volant

Enfin, ce drone inventé par un étudiant belge est particulièrement intéressant quand on sait qu’en cas d’accident cardiaque chaque minute compte. La rapidité d’action du drone défie ici toute concurrence : capable de voler jusqu’à 120 km/h, il opère sur un secteur de 12 km² et peut ainsi se rendre, grâce à son GPS, sur les lieux d’un accident en une minute seulement. Une fois arrivé sur place, le drone replie ses ailes. La personne qui a appelé les secours n’a plus qu’à l’ouvrir pour installer sur la victime le défibrillateur qu’il contient et suivre ensuite les instructions des médecins délivrées grâce à la caméra et au micro intégrés dans l’appareil. Les services d’urgences d’Amsterdam l’utilisent déjà.