Vous connaissez et appréciez la confiture ou la tarte à la rhubarbe. Mais savez-vous que des chercheurs américains ont mis en évidence une autre utilisation potentielle de cette plante aux tiges rouges ? Le stockage d’électricité.

Un composant chimique pour absorber l’électricité

La rhubarbe contient en apparente grande quantité un composant chimique d’une sous-famille des hydrocarbures appelé le quinone. Ce composant présente deux caractéristiques importantes :  il est soluble dans l’eau et est capable de transporter des électrons.

Grâce à la solubilité du composant dans l’eau, les chercheurs mettent en avant la forme que pourraient prendre ces réserves potentielles d’électricité : des citernes d’eau chargées en quinone, une alternative peu coûteuse aux batteries métalliques, et plus adaptable à l’environnement que le stockage via air comprimé, qui doit être fait sous terre et dépend de la géographie.

Une solution de stockage naturelle et moins coûteuse

Selon ces mêmes chercheurs, les batteries construites autour du quinone permettraient de stocker 1 Kilowatt-heure pour seulement 20 euros, le tiers du prix actuel.

Et le chercheur Grigorii L. Soloveichik de renchérir sur la sécurité accrue de telles batteries qui, contrairement aux batteries métalliques, ne présentent aucun risque de réactions violentes. De quoi donner encore plus de crédit à cette technologie.